Situé en Colombie-Britannique, le South Surrey Business Park est composé de quatre immeubles industriels et de distribution. Dans le cadre de son parcours en matière de durabilité, Investissements immobiliers Crestpoint Ltée (Crestpoint) cherche à obtenir la certification LEED Or en collaboration avec AIMCO, son copropriétaire. Le projet de certification améliorera les conditions de travail des occupants de l’immeuble en installant des ventilateurs à récupération d’énergie (VRE) qui amélioreront la qualité de l’air dans l’espace et réduiront les émissions de carbone grâce à l’électrification du système de CVC. Cela témoigne de l’engagement des partenaires à l’égard de leurs objectifs ESG respectifs, qui consistent à investir dans des solutions durables pouvant contribuer à réduire les impacts environnementaux qui touchent nos collectivités tout en créant de la valeur pour nos parties prenantes.

En avril 2024, PCJ a communiqué avec Surge Energy, une société canadienne du secteur de l’énergie, avant son assemblée annuelle au sujet de son programme d’incitation en actions. PCJ a soulevé des préoccupations concernant le coût estimatif du programme, l’absence de disposition de récupération des actions et le taux de dilution jugé excessif. La société a mis en évidence certains aspects positifs du programme, comme une divulgation accrue et l’utilisation d’unités d’actions liées au rendement. Mais dans l’ensemble, PCJ a déterminé que ces éléments étaient contrebalancés par les facteurs négatifs du programme et a donc voté contre la direction.

En mai 2024, Global Alpha a voté contre un certain nombre de résolutions de la direction à la suite d’un engagement auprès de Loomis, une société suédoise de manipulation d’espèces. Le fait que le président du conseil siège à trop de conseils, la rémunération du chef de la direction et des administrateurs, ainsi que les controverses ESG autour du procès de la société face à un syndicat en Turquie font partie des principaux sujets qui ont été abordés durant l’engagement. Global Alpha a souligné l’importance de bonnes pratiques de gouvernance, attirant l’attention sur le fait que le président siège à trop de conseils et sur certains paiements discrétionnaires excessifs. Plus précisément, Global Alpha a demandé des explications concernant l’augmentation de 56 % du salaire de base du nouveau chef de la direction de la société par rapport à son prédécesseur. La société a expliqué cette augmentation en détail et a précisé que la rémunération du chef de la direction respecte les lignes directrices approuvées lors de son assemblée générale annuelle de 2021, ainsi que le régime de rémunération incitative à long terme approuvé par les actionnaires en 2023. De plus, Global Alpha a posé des questions sur les allégations de congédiement illégal de travailleurs cherchant à se syndiquer en Turquie en 2019. Bien qu’elle ait obtenu gain de cause devant le plus haut tribunal de Turquie et que l’affaire soit résolue, Loomis a rappelé son engagement soutenu pour la protection des droits de ses employés.

En juin 2024, NS Partners a voté contre une proposition de la direction visant à approuver le rapport du conseil d’administration de PetroChina, une société énergétique chinoise. La société est considérée comme un important émetteur de GES et n’a pas pris les mesures minimales requises pour évaluer et atténuer les risques liés aux changements climatiques. La société n’avait pas établi de cibles de réduction des émissions de GES à moyen terme ni de cibles pour 2050 pour ses propres activités et sa consommation d’électricité. En 2024, la société n’avait pas mentionné d’année précise pour son objectif de neutralité individuelle à l’égard de ses émissions de portée 1 et 2. En raison de l’absence d’évaluation et d’atténuation des risques climatiques par la société, NS Partners a choisi de voter contre la résolution.

En avril 2024, Gestion de placements CC&L a appuyé une résolution d’actionnaires qui demandait à Citigroup, une société de services financiers et bancaires d’investissement américaine, de publier un rapport détaillant ses processus de diligence raisonnable concernant les financements qui pourraient avoir une incidence sur les droits des peuples autochtones. L’incidence des activités bancaires de la société sur les droits des peuples autochtones a été minutieusement examinée. Par conséquent, Gestion de placements CC&L a estimé que la publication de renseignements supplémentaires sur l’évaluation de l’efficacité de ses politiques et procédures serait probablement dans l’intérêt des actionnaires. Bien que la proposition n’ait pas été adoptée, 26 % des actionnaires ont appuyé la résolution.

En mai 2024, Scheer Rowett a voté contre une proposition de vote consultatif sur la rémunération chez Enerflex, une société canadienne d’énergie et d’ingénierie, en raison de préoccupations liées à la rémunération des cadres. La société a été considérée comme ayant été à la traîne par rapport à ses pairs du secteur sur plusieurs périodes. De plus, la société n’a pas divulgué ses indicateurs de primes à long terme et n’a pas réagi au faible soutien que la proposition de vote consultatif sur la rémunération a reçu lors de son assemblée annuelle précédente. Cette proposition n’a reçu que 32 % du soutien des actionnaires à l’assemblée annuelle de 2024 de la société.