Global (i.e. G7 plus E7) six-month real narrow money momentum – a key leading indicator in the approach followed here – fell sharply in April, to its lowest level since December. The relapse douses hope generated by a pick-up into March, which suggested a bounce-back in the global economy later in 2025, assuming no further negative “shocks”.

The April fall was driven by a slowdown in nominal money growth to its weakest since November. Six-month consumer price momentum eased slightly further to match its 2024 low (2.0% annualised) – see chart 1.

Chart 1

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To recap, a fall in real narrow money momentum between June and October 2024 was expected here to be reflected in a global economic slowdown in Q2 / Q3 2025, which the US trade policy shock will amplify.

Subsequent monetary reacceleration into March held out the hope of an economic recovery in late 2025, by which time negative tariff effects could be starting to fade.

The April money growth fall, however, suggests that a negative feedback loop is developing, with reduced confidence due to US policies resulting in increased risk aversion and a tightening of monetary conditions, despite most central banks remaining on an easing path.

The April decline reflected falls across major economies, reinforcing the negative signal – chart 2.

Chart 2

040625c2

Economic momentum has been supported by demand front-loading but payback is arriving.

A surge in US goods imports boosted GDP in the rest of the world by 0.25-0.5% in Q1 but April advance numbers suggest a full reversal – chart 3.

Chart 3

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Inventory accumulation isn’t just a US story. Stockbuilding as a percentage of GDP rose similarly or by more in major European economies in the year to Q1 – chart 4.

Chart 4

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Economic growth depends on the change in stockbuilding, so even a stabilisation at its recent pace would suggest a significant loss of output momentum.

Drapeaux de l'Union européenne flottant devant la Commission européenne.

Le Groupe financier Connor, Clark & Lunn (« Groupe financier CC&L ») a annoncé l’expansion récente de l’ICAV OPCVM Connor, Clark & Lunn par l’ajout d’une stratégie d’actions mondiales à petite capitalisation et d’une stratégie d’actions mondiales. Les deux stratégies sont sous-conseillées par l’équipe des stratégies quantitatives d’actions de Gestion de placements Connor, Clark & Lunn Ltée (« Gestion de placements CC&L »).

La stratégie d’actions mondiales à petite capitalisation et la stratégie d’actions mondiales utilisent le processus de placement quantitatif de Gestion de placements CC&L. Les deux stratégies visent à surpasser leur indice de référence, l’indice MSCI Monde tous pays à petite capitalisation (net) et l’indice MSCI Monde tous pays (net), respectivement, sur un cycle de marché.

Gestion de placements CC&L est la plus ancienne et la plus importante société affiliée du Groupe financier CC&L, dont le siège social est situé à Vancouver, au Canada. Fondée en 1982, la société offre des solutions de placement qui comprennent des actions, des titres à revenu fixe et des placements non traditionnels, notamment des stratégies à alpha portable, neutres au marché et à rendement absolu.

Les stratégies de placement systématiques de l’équipe des stratégies quantitatives d’actions (« équipe Q ») visent à ajouter de la valeur dans différentes conjonctures de marché. Le processus de placement quantitatif de l’équipe Q évolue continuellement grâce à de nouveaux points de vue relatifs à l’alpha et à des solutions technologiques novatrices. L’équipe Q compte 80 professionnels des placements et est codirigée par Jennifer Drake et Steven Huang. « Nous gérons des portefeuilles quantitatifs depuis plus de 20 ans, renforçant constamment notre processus dans le but de produire des résultats pour les clients, affirme Jennifer Drake. Nous sommes heureux d’élargir notre plateforme et d’offrir un plus grand nombre de nos stratégies aux investisseurs européens. »

À propos de Gestion de placements Connor, Clark & Lunn Ltée

Gestion de placements Connor, Clark & Lunn Ltée (Gestion de placements CC&L) est l’une des plus importantes sociétés de gestion de placements indépendantes au Canada (elle appartient à ses associés). Fondée il y a plus de quatre décennies, elle propose une gamme diversifiée de solutions de placements traditionnels (actions, titres à revenu fixe et placements équilibrés) et non traditionnels (stratégies neutres au marché, à alpha portable et à rendement absolu). Gestion de placements CC&L est un gestionnaire de placement affilié du Groupe financier Connor, Clark & Lunn Ltée, dont l’actif sous gestion dépasse les 54 milliards de dollars américains.

À propos de Groupe financier Connor, Clark & Lunn Ltée

Le Groupe financier Connor, Clark & Lunn Ltée (le « Groupe financier CC&L ») est une société de gestion de placements indépendante dotée d’une structure aux multiples sociétés affiliées qui propose une vaste gamme de solutions de gestion de placements traditionnelles et non traditionnelles aux investisseurs institutionnels et particuliers. Cette structure procure au Groupe financier CC&L une envergure et une expertise considérables qui lui permettent d’assumer des fonctions administratives qui ne sont pas liées aux placements tout en laissant ses gestionnaires de placement, comme Gestion de placements Connor, Clark & Lunn Ltée, se concentrer sur ce qu’ils font le mieux grâce à la centralisation des activités liées aux opérations et à la distribution. Les sociétés affiliées du Groupe financier CC&L gèrent un actif de plus de 99 milliards de dollars américains. Pour obtenir des précisions, consultez le site cclgroup.com.

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Un investissement dans le fonds comporte un risque; le capital peut être perdu. Rien ne garantit que les objectifs de placement du fonds seront atteints. La valeur des actions et des titres à revenu fixe peut diminuer considérablement sur de courtes ou de longues périodes. Le prospectus du fonds comprend plus de renseignements sur ces considérations liées au risque ainsi que sur les autres risques auxquels le fonds est exposé, comme les risques liés à la concentration/non-diversification et à la stratégie de placement.

La présente décharge ne constitue pas une offre, une sollicitation, une recommandation ou un conseil de placement à l’égard de l’achat du fonds décrit aux présentes ou de tout titre. Les investisseurs potentiels doivent examiner attentivement les objectifs, les risques, les frais, les considérations fiscales et les dépenses du fonds ainsi que d’autres renseignements pertinents avant d’investir. Pour obtenir plus de renseignements sur l’ICAV OPCVM Connor, Clark & Lunn, veuillez demander un prospectus et le lire attentivement avant d’investir. Les investisseurs potentiels doivent également consulter leurs conseillers professionnels pour savoir si un placement convient à leur situation particulière et à leur citoyenneté, à leur résidence ou à leur domicile.

Les actions de tout fonds OPCVM sous-conseillé par Gestion de placements CC&L ne sont offertes qu’à certaines personnes non américaines dans le cadre de certaines transactions effectuées à l’extérieur des États-Unis ou, dans des circonstances limitées, autrement dans le cas de transactions exemptées des exigences d’inscription de la United States Securities Act of 1933, dans leur version modifiée conformément au règlement intitulé Regulation S et aux autres lois américaines applicables. La présente communication ne s’adresse pas aux personnes des États-Unis, qui ne sont pas admissibles à investir dans des produits OPCVM sous-conseillés par Gestion de placements CC&L.

US money growth is slowing, suggesting less support for the economy and improving prospects for rate cuts.

Six-month growth of the preferred narrow and broad aggregates here fell to 6.6% and 5.6% annualised respectively in April, down from recent peaks of 8.6% and 6.7% – see chart 1.

Chart 1

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Chart 2 shows key influences on broad money expansion. Strength in late 2024 / early 2025 was driven by monetary deficit financing initiated by the Treasury (“Treasury QE”). The six-month running total of such financing, however, fell sharply in April, reflecting a recent reduction in the stock of Treasury bills coupled with a rebound last month in the Treasury’s cash balance at the Fed.

Chart 2

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Another significant contributor to the monetary slowdown has been a decline in commercial banks’ net external assets. Changes in such assets are the counterpart of the basic balance of payments position. This position has weakened as tariff front-running has boosted the trade deficit, while negative and chaotic policies have discouraged portfolio capital inflows.

Fed QT has remained a drag on broad money growth but the six-month impact is moderating, reflecting the April taper.

The monetary slowdown has also been mitigated by a pick-up in bank loan growth.

A consideration of prospects for these influences suggests that money growth will moderate further.

As previously discussed, the Treasury’s financing plans, based on a lifting of the debt ceiling, imply a sizeable negative impact in the six months to September as issuance resumes and the Treasury’s balance at the Fed is restored to its prior level – chart 3.

Chart 3

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The Fed could taper QT further to ease associated pressure on bank reserves but may not fully offset the Treasury drag.

The basic balance of payments may remain weak as foreign investors diversify away from US exposure.

The recent pick-up in bank loan growth, meanwhile, partly reflects tariff-related stockbuilding and may slow as this moderates. Acceleration was signalled by the Fed’s senior loan officer survey but corporate credit demand balances fell back in the latest (April) report.

Greek yogurt, blueberries and cantaloupe.

“You are what you eat.”

The importance of gut health has been gaining a lot of attention in the last couple of years. There has been research highlighting the importance of gut health and how it contributes to the better overall health of an individual. More research is emerging, but many experts believe that we are still at the tip of the iceberg in terms of understanding the incredible role that the gut has to play in our bodies.

The gut is responsible for breaking down the food that we eat and absorbing nutrients. The trillions of microorganisms that live inside the gut are meant to help boost the immune system, help with weight management and stabilize the body’s blood sugar levels, among many other functions. These microorganisms are impacted by the foods we ingest; eating nourishing whole foods rather than processed foods can promote greater colonization and multiplication of the gut bacteria, improving overall health. Numerous studies have shown that ultra-processed foods – typically high in fat, sugar and additives like emulsifiers – can alter the gut microbiome and trigger chronic inflammation. Since the discovery of the gut microbiota’s role in health, research on how diet affects it has grown significantly.

Ultra-processed foods are industrially manufactured, highly palatable and convenient, but they often have poor nutritional value. Their consumption is especially high in high-income countries where they contribute a substantial portion of daily energy intake. As incomes rise, dietary patterns shift toward these types of foods, leading to increased rates of non-communicable diseases such as obesity, type 2 diabetes and cardiovascular conditions. This rise in disease burden in wealthier nations is closely linked to both changes in diet and lifestyle, including more sedentary behaviour and urbanization.

Given the negative impact of ultra-processed foods on gut health and their association with chronic diseases in high-income countries, there is growing interest in strategies to support and restore a healthy gut microbiome. One such approach is the use of probiotics which are live microorganisms that help increase the diversity of the gut microbiome and enhance overall gut health. With rising consumer awareness of gut health’s importance, probiotics have gained popularity as a vital component of dietary supplements and functional foods. Beyond gut health, probiotics contribute to a stronger immune system.

A significant portion of the body’s immune cells lives in the gastrointestinal tract, and a healthy microbiome is essential for optimal immune function. Probiotics can enhance immune response, reduce the incidence of respiratory infections and may even help manage allergic conditions. Furthermore, emerging research suggests potential mental health benefits linked to the gut-brain axis, indicating that probiotics might help alleviate anxiety and depression symptoms. Among the companies leading this movement, BioGaia stands out due to its strong scientific foundation, innovative products and dominant market presence.

BioGaia

BioGaia AB (BIOGB SS), a Swedish biotechnology company, has positioned itself as a global leader in probiotic development, specifically in the medical-grade and pediatric segments. With over 30 years of research, BioGaia focuses on developing probiotic products based on robust scientific research. Their flagship strain, L. reuteri DSM 17938, is backed by numerous clinical studies demonstrating its effectiveness in treating infant colic, reducing diarrhea in children and improving oral health.

One of BioGaia’s key strengths is its commitment to science and partnerships with academic institutions and healthcare professionals. Unlike many supplement companies that rely on generalized claims, BioGaia ensures its probiotics are clinically tested and validated for specific health conditions. This evidence-based approach has earned the company credibility and trust among pediatricians, dentists and gastroenterologists worldwide.

Additionally, BioGaia has achieved a strong market presence through strategic global distribution. Its products are available in over 100 countries, either under the BioGaia brand or through licensing partnerships with pharmaceutical companies. This extensive reach, combined with a focus on high-quality, well-researched products, has helped BioGaia capture significant market share in the growing probiotics industry.

UK April inflation numbers were much less bad than reported.

Annual headline and core CPI inflation rose by 0.9 pp and 0.4 pp respectively from March, to 3.5% and 3.8%. These increases, however, were entirely attributable to hikes in government-controlled prices and vehicle excise duty (VED).

Water and sewerage charges rose by 26% in April versus 8% a year earlier, boosting annual headline and core rates by 0.18 pp and 0.23 pp respectively.

“Other services for personal transport equipment” – a category dominated by VED – rose by 19% versus 4% a year ago, adding 0.22 pp and 0.28 pp to headline and core rates.

The household energy price cap was raised by 4.7% versus a 12.4% fall in April 2024, boosting the headline rate by 0.65 pp.

Summing the above, official actions added 1.05 pp to the headline rate and 0.51 pp to core – more than the actual March-April increases.

Accordingly, the adjusted core rate calculated here fell from 3.2% in March to 3.1%, equalling its recent low (in December and September 2024) – see chart 1.

Chart 1

Chart 1 showing UK Consumer Prices (% yoy)

This measure, moreover, takes no account of Easter timing effects, which may have further inflated the April outturn. For example, air fares rose by 27% last month versus 7% in April 2024, implying a 0.13 bp lift to annual core.

Underlying softening is consistent with lagged money trends and sterling appreciation – the effective rate is currently 3% above its 2024 average level and 7% higher than in 2023.

The MPC is concerned that another inflation pick-up, although unrelated to monetary policy, will generate “second-round” effects. Still-subdued money growth, currency strength and a weakening labour market argue for a relaxed view.

Photo d'une tondeuse Toro Reelmaster 3555-D sur un terrain de golf.

CALGARY (ALBERTA), le 23 mai 2025 – Oakcreek Golf & Turf LP (« Oakcreek »), un important distributeur d’équipement de gazon commercial Toro, a annoncé aujourd’hui l’acquisition de L.L Johnson Distributing Company, Inc. (« LL Johnson ») et de Midwest Turf & Irrigation (« Midwest Turf ») qui, ensemble, représentent la quasi-totalité des actifs de Pattlen Enterprises, Inc. Les modalités de la transaction n’ont pas été divulguées.

Depuis 50 ans, LL Johnson de Denver au Colorado et Midwest Turf d’Omaha au Nebraska sont reconnus comme d’importants distributeurs d’équipement, de systèmes et de pièces pour l’entretien et l’irrigation de gazon commercial auprès de sa clientèle des Rocheuses et du Midwest des États-Unis. Ils sont distributeurs de l’équipement Toro, ainsi que d’un large éventail d’équipement et de solutions d’autres fabricants de premier plan. Ces produits sont utilisés dans divers marchés finaux, notamment les terrains de golf, les complexes et les stades sportifs, les municipalités, et sont utiles à d’autres fins commerciales et résidentielles.

« Nous sommes heureux d’accueillir LL Johnson et Midwest Turf au sein de la famille Oakcreek », a déclaré Patrick Nolan, chef de la direction d’Oakcreek Golf & Turf LP. « Leurs connaissances du secteur, leurs relations avec la clientèle et leur équipe talentueuse cadrent parfaitement avec notre objectif à long terme de devenir le meilleur distributeur de notre catégorie pour nos partenaires fabricants d’équipement d’origine (FEO). Ensemble, nous avons hâte d’offrir une valeur encore plus grande à notre clientèle. »

« Je suis très heureux de voir notre entreprise, bâtie au fil des décennies par une équipe exceptionnelle, être acquise par Oakcreek », a déclaré Jim Johnson, chef de la direction de Pattlen Enterprises, Inc. « La mentalité de Oakcreek, qui place le client au cœur de ses priorités, s’harmonise parfaitement avec la nôtre. Je suis convaincu que ce partenariat se traduira par un succès continu au cours des prochaines décennies. »

Simon Gélinas, directeur général de Banyan Capital Partners, a déclaré : « Jim a bâti une entreprise formidable avec LL Johnson et Midwest Turf, et nous sommes privilégiés de soutenir la prochaine phase de son parcours. L’objectif de Banyan est de créer des sociétés chefs de file du secteur, et nous croyons que celle-ci est une candidate idéale. »

LL Johnson et Midwest Turf continueront de fonctionner sous leurs noms actuels, ce qui assurera une transition en douceur pour les employés, la clientèle et les partenaires. Le processus d’intégration devrait être terminé au cours des prochains mois, et l’accent sera mis sur la continuité et sur le renforcement de notre offre collective.

À propos de Pattlen Enterprises, Inc.

Pattlen Enterprises, Inc., distributeur à services complets d’équipement commercial Toro, comprend deux entités : LL Johnson à Denver, au Colorado et Midwest Turf à Omaha, au Nebraska.

La société LL Johnson (anciennement appelée Barteldes Seed Company) de Denver a été fondée par Leonard et Patt Johnson en 1976. Peu après, la société Midwest Turf & Irrigation d’Omaha (anciennement Midwest Toro), a été intégrée à l’automne 1980. Ces deux sociétés de distribution ont ensuite été combinées sous le nom de Pattlen Enterprises. En 2005, le fils de Leonard Johnson, James, a acheté la société.

À propos d’Oakcreek Golf & Turf LP

Oakcreek Golf & Turf LP est un distributeur à services complets de l’ouest du Canada d’équipement d’entretien de gazon commercial Toro, d’équipement d’irrigation pour le golf Toro, de voiturettes de golf Yamaha et d’équipement Kӓssbohrer (PistenBully) de damage des pistes. Le siège social d’Oakcreek est situé à Calgary, en Alberta, et des installations sont situées dans l’Ouest canadien. En 2017, Oakcreek a étendu sa couverture au sud-ouest des États-Unis en acquérant Simpson Norton Corporation, société implantée à Phoenix, en Arizona. Oakcreek appartient à Banyan Capital Partners, une société canadienne de capital-investissement, et à son équipe de direction. www.oakcreekgolf.com

À propos de Banyan Capital Partners

Fondée en 1998, Banyan Capital Partners est une société canadienne de capital-investissement qui effectue des placements en actions dans des sociétés du marché intermédiaire en Amérique du Nord; sa direction est en poste depuis 2008. Grâce à une approche de placement à long terme, Banyan est devenue l’une des plus importantes sociétés de capital-investissement du marché intermédiaire au Canada et elle a fait ses preuves en fournissant des liquidités complètes ou partielles aux fondateurs, aux familles et aux entrepreneurs, pour les aider à faire croître leur entreprise. Pour obtenir des précisions, consultez le site banyancapitalpartners.com.

Banyan est membre du Groupe financier Connor, Clark & Lunn Ltée, une société indépendante de gestion d’actifs multientreprise appartenant à ses employés et comptant plus de 40 ans d’expérience et des bureaux au Canada et aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Inde. Le Groupe financier CC&L et ses sociétés affiliées, qui gèrent collectivement un actif de plus de 142 milliards de dollars canadiens, offrent une gamme diversifiée de produits et de solutions de placement traditionnels et non traditionnels aux clients institutionnels, aux clients fortunés et aux particuliers. Pour obtenir des précisions, consultez le site cclgroup.com/fr/.

Personnes-ressources pour les médias

Banyan Capital Partners
Simon Gélinas
Directeur général
Banyan Capital Partners
(416) 291-0029
[email protected]

Alkaline batteries with focus on a single red battery in the middle.

One of the joys of investing in the world of small caps is discovering a company that has carved out a niche in the most unexpected of markets. Most of these companies go unnoticed as part of a larger value chain, their products often hidden from the eyes of the end consumer. The idea of a “hidden champion” toiling away in deliberate obscurity while quietly dominating a niche sector or technology was first highlighted by renowned management consultant Hermann Simon in his book – “Hidden Champions of the Twenty First Century.”

What is a hidden champion, one might ask? According to Simon, hidden champions have the following three attributes:

  1. They are in the top three of their chosen global niche.
  2. They generate revenue between $5 million and $5 billion.
  3. They maintain obscurity in terms of brand recognition (B2B in most cases).

Some of the attributes that define them are also what makes them successful. The key lessons we can take from observing hidden champions are:

  • Ambition: Despite their size, they set extremely ambitious goals. It is market leadership or bust. Goals are invariably long-term focused with decades in mind.
  • Specialization: Their preference is both extreme focus and depth of focus. They identify narrow markets and specialize in them.
  • Globalization: Their specialization is then unleashed on global markets. They aggressively hunt for new markets and prefer to serve those markets with their own subsidiaries instead of getting tied up with third parties.
  • Innovation: Scarcity of resources due to their small size means they need to be much more effective with R&D. Thinking outside the box means you need to innovate not just products, but processes as well.
  • Customer closeness: Large customers can be demanding and often want the lowest price. Hidden champions respond by engaging closely with customers. Providing advice and system integration services by closely engaging with customers creates stickiness and deep moats.
  • Financing: Most hidden champions are self-financed with ownership that is long-term oriented and conservative with capital allocation.
  • Culture: Culture is high performance with more work to go around than headcount. Turnover is low and managers tend to have long tenures.

Hidden champions tend to be everywhere in the world of small caps, including in emerging markets. In our emerging market small cap portfolio, we have a good representation of hidden champions serving a diversity of end markets. Take Hongfa Technology Co. Ltd. (600885 CH), a Chinese company which has carved out a niche in power relays and is the global leader with over 20% market share. Power relays are a crucial component of any electric equipment that is a part of modern life. They convert a low power input into a high power outcome. From home appliances to industrial equipment, alarms and automobiles, its relays form a ubiquitous part of our lives. As the world upgrades its power grids and AI drives higher power consumption, Hongfa’s high-voltage products should see enhanced demand in the coming years.

Similarly, we own a company in Korea called Vitzrocell Co. Ltd. (082920 KS) which is among the top three players globally in manufacturing primary batteries. Primary batteries have high energy densities, a low discharge rate (allowing them to run for 10 years and beyond) and a wide operational temperature range (-55°C–+85°C). This makes them ideal for use in harsh conditions that require extremely high reliability like oil and gas equipment, rockets and utility meters.

Finally, over in India, we own Suprajit Engineering Ltd. (SEL IN), which is the second largest global manufacturer of control cables and third largest manufacturer of halogen lamps. Suprajit makes over 15,000 types of control cables used in passenger vehicles, two- and three-wheelers and off-highway vehicles like tractors and recreational vehicles. Control cables, as the name suggests, transmit control signals to control equipment versus power cables that transmit high voltage power.

Suprajit is the textbook example of a hidden champion with their stated goal of being a leader in control cables, growing a global manufacturing footprint, deep relationships with leading OEMs and nimble, low-cost R&D efforts leveraging talent in India. With most of global manufacturing now located in emerging markets, we see a landscape littered with hidden champions waiting to be uncovered.

Taiwan city skyline and skyscrapers.

Currency intervention across Asia in recent weeks may be yet another signal that we are entering a new investment order. We have written to clients previously that a secular peak in the USD likely occurred at the end of 2022.

Looking back to previous peaks in the 1970s and 1980s under Nixon and Reagan respectively, the dollar provided a powerful signal to investors that the US economy was experiencing major distortions that would force policy intervention.

President Trump’s Liberation Day tariff shock is part of a broader play to reinvigorate the competitiveness of American manufacturing. Another key pillar of the strategy is the desire for a weaker dollar. We are now starting to see this play out in Asian currency markets.

The most dramatic moves were in the Taiwan dollar, which surged by 9% over two trading days, reaching three-year highs and logging its sharpest daily gains since at least 1981.

East Asia currencies vs US dollar
31 December 2024 = 100
Graph showing the value of East Asia currencies versus the US Dollar over time since January 2025.Source: NS Partners and LSEG (May 2025)

Currency tremors may signal the start of a broader shift in global capital that could have big implications for which markets out- or underperform going forward. As the Financial Times reported in “The Coming Asian FX ‘avalanche’” (7th of May 2025) quoting Eurizon’s Stephen Jen:

“We have long warned about the ‘Avalanche’ risk for the dollar. There could be USD2.5 trillion worth of ‘snow’ in China and more from the likes of Taiwan, Malaysia and Korea, rising at a pace of USD500 billion a year – we conservatively guesstimate. Only a modest proportion of the very large trade surpluses these countries have earned have been repatriated back home, with the bulk of the export earnings being hoarded by exporters in USD deposits.

“Like in actual avalanches, ex-ante, many might dismiss the warnings, but ex-post, all would admit that it was an obvious risk. We are still waiting for more triggers, but we see the sharp sell-off in USDTWD this week from this Avalanche perspective. We predict there will likely be other sudden lurches lower in USDAsia in the coming quarters. Corrections in USDAsia could pacify the US, as Asia accounts for more than half of all US trade deficit, making this a fundamentally benign development, except for those caught long dollars.

“The overhang of liquid dollar holdings is just too large if the dollar weakens, the Fed cuts interest rates, and China stages a cyclical rebound. In other words, both the push and pull factors that kept the export earnings in dollars outside the home countries in the past years will potentially flip signs in the coming quarters. At the same time, many of those holding long-dollar exposures know very well that the dollar is over-valued.”

Emerging markets love a falling dollar, which is an environment we’ve not seen in over 13 years.

Two line graphs side by side. The first illustrates the similarity of the current US trade policy shock with the "Nixon Shock" of 1971. The second illustrates the outperformance of emerging markets at the same times as these policy "shocks."Source: LSEG Datastream

Historically, this has seen EM outperform DM, while the winners and losers within the asset class also rotate. For instance, while the strong dollar environment typically favoured EM exporters, a weak dollar would be a shot in the arm for domestic consumers.

Other markets which could surge are those which the United States permits to manage their currencies against a falling dollar by easing monetary policy. There are a number of other smaller EM economies with managed exchange rates which could enjoy surging liquidity that feeds bull markets in financial assets.

The cleanest example of this currency-liquidity transmission is the Hong Kong dollar peg. When the USD falls, the Hong Kong Monetary Authority intervenes to maintain the HKD peg by buying USD and selling HKD, increasing HKD supply. This surge in liquidity lowers interest rates, stimulates economic activity and can lead to higher asset prices (and inflationary pressures).

Our liquidity analysis should be a powerful tool for identifying the risks of both booms and busts if this trend continues.

It’s all about pricing power for the export winners

While exporter stock prices may pop in the coming months on better tariff news, currency dynamics could be important drivers of future outperformance. Let’s use Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC) as an example at the stock level. The company has previously given clear guidance that every 1% of appreciation in the TWD against the USD is a 0.4 ppt hit to OPM. We roughly model this impact out below to illustrate the currency risk to earnings:

EPS Q1 25a Q2 25e Q3 25e Q4 25e 2025 Implied PE Implied share price with 17x Fr current
share px
Consensus 13.9 14.8 15.7 15.5 60.0 15.4 1019 11%
FX Impact (10%+) 13.9 13.7 12.7 12.1 52.4 17.5 891 -3%
FX Impact (15%+) 13.9 13.1 12.1 11.5 50.6 18.2 861 -6%
FX Impact (20%+) 13.9 12.5 11.5 10.9 48.8 18.8 830 -10%

If we assumed a further appreciation of TWD/USD to 25 – a 20% appreciation from where TSMC recently guided (when TWD/USD was 33) – the hit to TSMC’s EPS is around 23%.

If we apply a mid-cycle PE (17x) to the company and factor in the earnings hit from the currency shift, that would take us to a stock price of TWD830 from the TWD950 at the start of May.

Adding to the risk is the unpredictability of tariffs negotiations between the United States and Taiwan. Tariffs above 20% on Taiwan semiconductor exports could be a meaningful hit to earnings. Perhaps authorities in Taiwan are allowing the TWD to appreciate as part of a pitch to avoid tariffs.

Mitigating the risks is TSMC’s immense pricing power. We believe robust demand will persist for the leading-edge chips enabling AI where it has a monopoly status. This positions TSMC to pass through a significant portion of price increases to its customers.

However, players in the more commoditised segments of the semiconductor industry which lack the moats and pricing power will be more vulnerable to hits from tariffs and currencies.

Drapeau canadien devant les chutes du Niagara.

Les placements en titres à revenu fixe sont polyvalents et répondent à une grande diversité d’objectifs des investisseurs. Les régimes de retraite à prestations déterminées utilisent les titres à revenu fixe comme outil de couverture des taux d’intérêt, habituellement au moyen de titres à durée plus longue, afin d’apparier les risques liés au passif. Pour les investisseurs comme les fonds de dotation, les fondations et les fiducies des Premières Nations, qui se concentrent sur la production de rendements absolus dans différents contextes de marché, les rendements stables sont généralement l’objectif principal.

Le présent article résume certaines discussions qui se sont déroulées lors d’un récent webinaire Échange stratégique sur les perspectives des titres à revenu fixe et l’éventail de stratégies à la disposition des investisseurs pour relever les défis dans cette conjoncture économique.

Vaste éventail de stratégies

Les actifs à revenu fixe traditionnels, comme les obligations gouvernementales et de sociétés, sont depuis longtemps des placements de base pour les investisseurs. Aujourd’hui, les titres à revenu fixe non traditionnels sont ajoutés pour bonifier les placements en obligations de base (figure 1).

Figure 1 – Gamme des stratégies de titres à revenu fixe

Titres à revenu fixe traditionnels Titres à revenu fixe non traditionnels
Oblig. gouvernementales Oblig. universelles Obligations à rendement élevé Prêts privés
Oblig. provinciales Positions acheteur Prêts hypothécaires Rendement absolu
Oblig. de sociétés Obligations à coupons détachés Titres de créance des marchés émergents

Les taux obligataires indiquent généralement le rendement attendu à long terme. Ils ont reculé par rapport aux niveaux de 2024, ce qui porte à croire que l’intérêt se poursuivra pour les stratégies de titres à revenu fixe non traditionnels qui complètent les stratégies traditionnelles en vue de bonifier les rendements.

Droits de douane, économie et titres à revenu fixe

Le programme « America First » du président Trump a instauré des droits de douane afin de protéger l’industrie américaine et de réduire les déficits commerciaux, mais ces droits ont rendu les marchés mondiaux volatils et suscité des inquiétudes quant à l’inflation et à la pérennité des taux d’intérêt élevés.

Les droits de douane peuvent avoir une vaste gamme de conséquences. La décélération de la croissance et l’inflation persistante sont des ingrédients de la stagflation. Les banques centrales ont peu ou point de souplesse dans ce scénario. Avant la COVID-19, les banques centrales pouvaient réduire les taux d’intérêt en prévision d’un affaiblissement de la croissance ou du marché de l’emploi. Toutefois, elles n’ont pas le même luxe aujourd’hui, surtout compte tenu de la persistance de l’inflation.

TJ Sutter, chef de l’équipe des titres à revenu fixe à Gestion de placements Connor, Clark & Lunn, a souligné que la situation des droits de douane est fluide et que l’administration Trump a parfois battu en retraite. Cependant, le problème est qu’une grande partie des répercussions potentielles sur les perspectives de croissance et d’inflation se sont déjà manifestées, tant aux États-Unis qu’au Canada, alors que la confiance des entreprises est faible, que l’incertitude est élevée et que les intentions d’investissement et de dépenses en immobilisations stagnent ou, dans certains cas, chutent brutalement.

L’incertitude réside dans la question de savoir si les données économiques objectives correspondront aux données subjectives sur les intentions et la confiance. Ces indicateurs laissent entrevoir une forte probabilité d’un nouveau ralentissement. M. Sutter a souligné que, de l’avis de son équipe, l’instauration des droits de douane indique une fourchette de probabilité de récession de 40 % à 60 % pour le Canada et les États-Unis.

Darren Ducharme, chef de la direction du gestionnaire spécialiste des titres à revenu fixe Baker Gilmore & Associés, a souligné que la forte aggravation du risque géopolitique et l’incertitude connexe ont rendu la navigation sur les marchés, y compris ceux des titres à revenu fixe, beaucoup plus difficile. La volatilité restera sans doute élevée et la hausse du risque lié à l’actualité continuera de compliquer les prévisions des fluctuations sur les marchés des titres à revenu fixe.

M. Ducharme a souligné qu’une gestion efficace du risque est essentielle dans ce contexte volatil. Bien que la volatilité des marchés offre des occasions aux gestionnaires actifs, il est essentiel d’évaluer adéquatement le risque afin de résister aux turbulences sur les marchés.

Stratégies de titres à revenu fixe non traditionnels

L’intégration de stratégies de titres à revenu fixe non traditionnels, conjuguée à des placements en titres à revenu fixe de base, peut répondre à différents besoins des investisseurs et à diverses conditions de marché.

Les stratégies de titres à revenu fixe non traditionnels offrent plusieurs avantages pour la diversification et les rendements du portefeuille, dont les suivants :

  • Potentiel de rendement plus élevé : Ces stratégies offrent souvent des rendements plus élevés que les placements en titres à revenu fixe traditionnels, ce qui les rend intéressants dans un contexte de faibles taux d’intérêt.
  • Diversification : Investir dans des actifs comme les prêts hypothécaires, les titres de créance des marchés émergents et les stratégies de rendement absolu peut réduire le risque global du portefeuille en ajoutant une exposition à divers cycles économiques et marchés des titres de créance.
  • Flexibilité : Les stratégies de rendement absolu permettent aux gestionnaires de s’adapter à l’évolution des conditions de marché et de rechercher des rendements dans diverses catégories d’actif.
  • Protection contre l’inflation : Certains placements en titres à revenu fixe non traditionnels, comme les prêts hypothécaires, offrent une meilleure protection contre l’inflation que les obligations traditionnelles.
  • Solides rendements ajustés au risque : Une solution à stratégies multiples établit un équilibre entre le risque de taux d’intérêt et le risque de crédit, ce qui améliore les rendements ajustés au risque à long terme.

Restez vigilant à l’égard du risque

Les placements en titres à revenu fixe sont essentiels pour les portefeuilles diversifiés et offrent un flux alternatif de rendements. Les droits de douane et la montée des risques géopolitiques ont accentué la volatilité des marchés, rendant la gestion efficace des risques plus essentielle que jamais. Les actifs à revenu fixe traditionnels, comme les obligations gouvernementales et de sociétés, demeurent des placements de base pour les investisseurs. Les stratégies de titres à revenu fixe non traditionnels, notamment les prêts hypothécaires, les titres de créance des marchés émergents, les prêts privés et les stratégies de rendement absolu, offrent de précieuses occasions d’améliorer les rendements et de diversifier le risque.

En cette période difficile, les investisseurs doivent évaluer attentivement le risque et envisager d’intégrer un large éventail de stratégies de placement en titres à revenu fixe en vue de surmonter les turbulences sur les marchés. Tirer parti des placements en titres à revenu fixe non traditionnels peut aider les portefeuilles à obtenir de meilleurs rendements ajustés au risque et à répondre aux besoins diversifiés des investisseurs. Ces derniers doivent demeurer vigilants et adaptables, en s’assurant que leur portefeuille est bien positionné pour prospérer dans un contexte économique en évolution.

Personne tenant des billets de dollars canadiens et américains.

Le président Trump a instauré des droits de douane dans le cadre de son programme « America First », qui vise à protéger les industries américaines et à réduire les déficits commerciaux. Ces droits ont entraîné de la volatilité sur les marchés boursiers et des changes à l’échelle mondiale, fait craindre des pressions inflationnistes et maintenu les taux d’intérêt à des niveaux élevés. De plus, le rôle du dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale est remis en question, ce qui risque d’influer sur sa stabilité à long terme. La dépréciation du dollar américain a une incidence sur les placements étrangers des investisseurs canadiens, selon leurs stratégies de couverture de change.

Le présent article examine la relation à long terme entre le dollar américain et le dollar canadien et met en perspective la récente volatilité des taux de change.

Point de vue historique

La figure 1 montre les taux de change historiques entre les deux monnaies de 1970 à la fin d’avril 2025.

Figure 1 — Taux de change CAD/USD
SE_COMM_2025-05-09_Chart01_FR
Source : Banque du Canada

  1. Appréciation du dollar canadien
    Le dollar canadien a connu une longue période de repli jusqu’au début des années 2000, où il a commencé à remonter, atteignant la parité avec le dollar américain en septembre 2007 pour la première fois en plus de 30 ans. Plusieurs facteurs ont contribué à cette hausse :

    • Boom des matières premières : Le Canada est riche en ressources naturelles et les prix record du pétrole et d’autres matières premières ont joué un rôle important dans l’appréciation du dollar canadien.
    • Économie forte : Une économie mondiale vigoureuse a stimulé la demande pour les exportations canadiennes, ce qui a fait grimper davantage notre monnaie.
    • Faiblesse économique aux États-Unis : Les États-Unis faisaient face à l’incertitude économique, en particulier à cause de la crise des prêts hypothécaires à haut risque, qui a plombé le dollar américain par rapport aux autres devises.
    • Écarts de taux d’intérêt : La Banque du Canada a maintenu des taux d’intérêt plus élevés que ceux de la Réserve fédérale américaine, rendant les actifs canadiens plus attrayants pour les investisseurs.
  1. Net repli
    En 2008, la crise financière mondiale a fait dégringoler le dollar canadien. Les investisseurs ont opté pour des actifs refuges, comme le dollar américain, et les prix du pétrole ont chuté, passant de plus de 140 $ US à moins de 40 $ US le baril, ce qui a nui à la valeur du dollar canadien.La crise financière a déclenché une récession au Canada et amené la Banque du Canada à réduire les taux d’intérêt afin de stimuler l’économie, réduisant ainsi l’attrait des actifs canadiens pour les investisseurs. Au début de 2009, le dollar canadien était tombé sous la barre des 80 cents américains, un net recul par rapport à son sommet de 2007.
  1. Reprise fondée sur les matières premières
    En 2009, le dollar canadien s’est redressé, dans une large mesure en raison de la reprise des prix des matières premières et de la stabilité du système bancaire canadien par rapport à celui d’autres pays. Le huard a récupéré une grande partie de sa valeur perdue et atteint de nouveau la parité avec le dollar américain au début de 2011.
  1. Reprise de courte durée
    Après 2011, la vigueur du dollar canadien a encore une fois été touchée par les prix des matières premières, le prix du baril de pétrole étant passé de plus de 100 $ US à moins de 30 $ US en 2016. Les préoccupations à l’égard des crises de la dette européenne et du ralentissement de la croissance mondiale ont également incité les investisseurs à privilégier le dollar américain. En 2016, le dollar canadien avait chuté à environ 71 cents américains.
  1. Fourchette de négociation étroite
    Depuis 2016, le dollar canadien se négocie dans une fourchette relativement étroite, malgré l’incertitude associée à la pandémie de COVID-19, les récents niveaux élevés de l’inflation et la volatilité causée par les droits de douane.

Perspective récente

La figure 2 présente le contexte plus récent des taux de change CAD/USD de 2020 à la fin d’avril 2025. Dans la foulée de l’instauration des droits de douane, le dollar canadien a d’abord baissé à un creux d’environ 69 cents américains, mais il a par la suite rebondi et a terminé avril à un peu plus de 72 cents.

Figure 2 — Taux de change CAD/USD
SE_COMM_2025-05-09_Chart02_FR
Source : Banque du Canada

À ce jour, la volatilité est bien moindre que lors des périodes passées où le dollar canadien avait atteint la parité avec le dollar américain. Pour que le huard retrouve cette parité, il faudrait que plusieurs conditions soient réunies :

  • une croissance économique plus forte au Canada qu’aux États-Unis;
  • des taux d’intérêt plus élevés au Canada afin d’attirer les investissements;
  • une dépréciation du dollar américain provoquée par l’inflation ou un ralentissement économique;
  • une demande accrue pour les exportations canadiennes, en particulier le pétrole et les ressources naturelles.

Le contexte économique actuel ne laisse pas entrevoir une appréciation rapide du dollar canadien par rapport au dollar américain. Par exemple, les prix du pétrole sont nettement inférieurs aux sommets précédents, et le Canada craint davantage aujourd’hui une récession prolongée.

Conclusion

Le dollar canadien a connu des cycles de repli et de reprise, sous l’influence des prix des matières premières, de la conjoncture économique et des écarts de taux d’intérêt. La récente volatilité est en partie le fruit des droits de douane du président Trump, mais elle est beaucoup moins importante que les épisodes précédents. Le contexte économique actuel ne laisse pas entrevoir une appréciation rapide du dollar canadien. Les investisseurs doivent continuer de surveiller la situation.