Réunion de groupe de 3 personnes animée par un chef d'équipe. Parler de stratégie, partager des idées et résoudre des problèmes ensemble.

Peu importe que vous en ayez conscience ou non, les biais comportementaux et les influences peuvent mener à des réunions de comité et à des résultats inefficaces. Toutefois, le fait de connaître leur incidence peut non seulement contribuer à améliorer le processus décisionnel, mais aussi les rendements du portefeuille. Une combinaison de bons placements et d’un bon comportement est la recette pour obtenir des résultats optimaux.

Les pièges comportementaux peuvent prendre de nombreuses formes, comme le fait de ne pas mesurer pleinement la probabilité d’une occurrence ou d’avoir tendance à ancrer émotionnellement la prise en compte d’autres options à la situation actuelle. Le présent article traite de ces pièges ainsi que d’autres pièges courants.

Pièges

L’un des pièges courants est notre tendance à sous-estimer la probabilité d’une occurrence. Notre évaluation accorde souvent trop de poids aux résultats possibles, alors que nous devrions nous concentrer sur les résultats les plus probables. Un autre piège consiste à ne pas utiliser les enseignements tirés de nos expériences lorsque nous examinons les différentes options. En tirant parti de nos expériences, nous augmentons nos chances de prendre des décisions plus éclairées à l’avenir.

L’ancrage est une technique utilisée par un vendeur d’automobiles lorsque les prix affichés sur les voitures en montre sont beaucoup plus élevés que ce que l’acheteur finit par payer. Le prix affiché « ancre » les négociations pour le vendeur, mais donne à l’acheteur l’impression qu’il a fait une bonne affaire en payant moins que le prix affiché. L’ancrage est l’un des biais qui caractérisent la plupart des comités de placement lorsqu’ils réexaminent la répartition de l’actif. Les changements potentiels sont comparés à la répartition actuelle, ce qui peut rendre difficile, sur le plan émotif, de s’éloigner beaucoup de cette répartition. De plus, un tel attachement émotionnel peut ne pas être optimal pour atteindre les objectifs stratégiques.

La fatigue décisionnelle est un piège que la plupart d’entre nous connaissent, mais dont nous ne sommes pas toujours conscients. Elle survient lorsque le nombre de décisions prises dans une journée épuise notre détermination et que nous reportons des décisions, ou pire, en prenons de mauvaises. L’une des causes de cette fatigue est l’hypoglycémie, qui affecte notre énergie à prendre des décisions.

Quatre ennemis

Dans leur livre « Decisive »1, Chip et Dan Heath désignent le cadrage serré, le biais de confirmation, l’émotion à court terme et l’excès de confiance comme les « quatre ennemis ». Vous devez prendre une décision, mais à cause d’un cadrage serré, vous passez à côté de certaines options. Le cadrage serré, c’est comme si un projecteur était braqué sur une partie de la scène et que tout ce qui pourrait être important se trouvait dans l’obscurité et n’était donc pas pris en compte.

Lorsque vous analysez différentes options, le biais de confirmation vous amène à collecter des renseignements qui vont dans le même sens que vos convictions. Accorder trop de poids à l’information qui confirme votre point de vue personnel et moins de poids à l’information qui contredit votre point de vue peut conduire à une mauvaise évaluation des risques associés à une décision.

Lorsque vous faites un choix, l’émotion à court terme peut vous pousser à prendre la mauvaise décision. Elle est particulièrement problématique lorsque nous devons prendre des décisions difficiles. Nos sentiments peuvent avoir une incidence défavorable sur la décision, car le cœur l’emporte sur la raison.

En prenant votre décision, vous pouvez avoir un excès de confiance dans le résultat futur. L’excès de confiance est un état d’esprit malheureux qui vous fait croire que vous connaissez l’avenir et qui sous-estime l’incertitude associée aux décisions.

Gérer les biais comportementaux

Les pièges comportementaux ne peuvent pas toujours être évités, mais nous pouvons les gérer.

Figure 1 : Gérer les pièges

Pièges comportementaux Comment les gérer au mieux
Calculer les probabilités Se concentrer sur les résultats probables
Appel à la mémoire Se tenir prêt
Ancrage Être ouvert aux façons de limiter
Fatigue décisionnelle Le plus tôt est le mieux; examiner les points stratégiques en premier, prévoir des pauses et des collations
   

Lors de l’évaluation des options, il est important d’établir la probabilité des résultats et de concentrer vos efforts et votre énergie sur les résultats probables. Lorsqu’il récupère un souvenir, votre cerveau parcourt à nouveau les voies nerveuses créées lors de la formation du souvenir. La récupération d’informations contribue à renforcer notre mémoire, ce qui souligne l’importance de bien se préparer aux réunions pour profiter des expériences et des apprentissages passés.

Être conscient de l’existence de certains biais peut fortement aider à limiter leur influence. En ce qui concerne d’autres biais comme l’ancrage, il est important d’être ouvert aux façons de réduire les influences. Par exemple, lors de votre prochain examen de la répartition de l’actif, le fait de masquer les différentes répartitions peut vous aider à gérer le risque d’un attachement émotionnel à la répartition actuelle.

La meilleure façon de lutter contre la fatigue décisionnelle est de tenir les réunions tôt dans la journée afin d’optimiser la probabilité de prendre de bonnes décisions. S’il est impossible d’éviter d’avoir des réunions tard dans la journée, les premiers points à l’ordre du jour doivent être les plus importants, afin qu’ils soient traités lorsque les niveaux d’énergie sont élevés. Prévoir une collation pour recharger les niveaux d’énergie améliorera aussi le processus décisionnel.

Gérer les quatre ennemis

Ce processus peut permettre d’aborder chacun des quatre ennemis.

Figure 2 : Gérer les quatre ennemis

Quatre ennemis Comment les gérer au mieux
Cadrage serré Élargissez vos options
Biais de confirmation Testez vos hypothèses dans un environnement réel
Émotion à court terme Prenez de la distance
Excès de confiance Préparez-vous à vous tromper
   

Élargir vos options peut mettre au jour des idées auxquelles vous n’aviez peut-être pas pensé et permet d’éviter un cadrage serré. Le concept consiste à éloigner par la pensée les projecteurs de la zone précédemment ciblée afin de découvrir des idées ou des options différentes. Par exemple, si votre comité est aux prises avec un défi particulier, communiquez avec un pair du secteur pour savoir comment il a relevé un défi semblable afin d’élargir votre point de vue.

Une approche à adopter face à un biais de confirmation consiste à tester vos hypothèses dans un environnement réel en demandant à quelqu’un de se faire l’avocat du diable pour instaurer une remise en question et des discussions constructives avant de prendre la décision.

Pour gérer l’émotion à court terme, pensez à mettre une certaine distance entre l’étude des options et la prise de décision. L’outil « 10/10/10 » mis au point par Suzy Welch, auteure spécialisée dans le monde des affaires, est une façon élégante de nous obliger à prendre de la distance lorsque nous évaluons des décisions. Imaginer comment nous nous sentirons dans 10 minutes, dans 10 mois et dans 10 ans peut nous aider à atténuer la portée émotionnelle d’une décision, car plus le délai est long, moins l’effet des influences émotionnelles est important.

En cas d’excès de confiance, vous devriez vous préparer à vous tromper, quel que soit votre degré de confiance. Comprendre que les choses pourraient ne pas se dérouler exactement comme prévu peut donner lieu à une prise de conscience importante lors de l’évaluation des options.

Prendre de meilleures décisions

Siéger à un comité de placement est un rôle qui nécessite de prendre de nombreuses décisions. Si vous ne pouvez pas contrôler le rendement des placements, vous pouvez gérer les effets négatifs potentiels des biais et des autres influences sur les décisions. Vous augmenterez ainsi vos chances d’atteindre vos objectifs à long terme.

[1] Heath, Chip, et Dan Heath. Decisive: How to Make Better Choices in Life and Work. New York: Crown Business, 2013. Traduit en français en 2017 sous le titre « Comment faire les bons choix » aux éditions Clés des champs.

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Bamboo forest in Kyoto, Japan.

At Global Alpha we are macro aware but don’t make macro calls. Being macro aware helps us evaluate investment opportunities through the lens of a country’s economic indicators, politics and regulatory landscape. It can also be an important risk management tool, especially in emerging markets.

Macro awareness also comes from understanding a country’s policy choices on its path to success or failure. An exceptionally interesting book called “How Asia Works” by Joe Studwell, provides unique insights into why North Asian countries (Japan, Korea, Taiwan and China) have managed to achieve sustained economic growth while South Asian countries (Thailand, Malaysia, Indonesia and the Philippines) seem to have stalled on their way to economic success. The book answers several questions including:

  • Why successful industrial brands like Haier, TSMC and Hyundai emerged from North Asia and not South Asia.
  • How the Philippines went from being twice as rich as Korea to 11 times poorer in half a century.
  • Lessons that other emerging markets can learn from ones that have experienced growth and success.

The last point is particularly useful to our investment process. If there was a common thread (or formula for success) across North Asian economies, it would be the following.

Step 1 – Small gardens beat large ranches (Land reforms)

This is the crucial initial step, yet also the stage at which most countries falter. Achieving sustained economic growth of 7% to 10% over a significant period requires making tough political decisions, such as redistributing land in a peaceful manner. Following WWII, many North Asian economies were poor and had a surplus of labour in rural areas. However, land ownership was concentrated in the hands of a few wealthy and connected landlords.

The key to unlocking growth in this situation was to peacefully redistribute land from these connected landlords to small rural farmers and peasants. This approach is counterintuitive to what neo-classical economists might recommend, which is to establish massive, mechanized farms to maximize profit per acre. Instead, an intensive gardening approach on a small plot can deliver maximum crop yield.

The effect of this type of reform is that it fully employs the abundant labour available in rural areas. Increased agricultural output leads to sharp increases in purchasing power, waves of consumption and the resources to pay for basic manufacturing technology. Another significant effect of this reform was the social and economic mobility that it enabled, which in turn led to the emergence of a new middle class and a new cohort of entrepreneurs. For instance, the founder of Hyundai (Chung Ju Yung) in Korea and the founder of Formosa Plastics (Wang Yung Ching) in Taiwan were both sons of farmers.

Step 2 – Export or die (Carrot and stick approach to manufacturing)

As agriculture begins to create a new generation of entrepreneurs, returns from agricultural reforms start to taper off after a decade. The challenge then lies in redirecting entrepreneurial energy towards export-oriented manufacturing instead of services. Manufacturing is preferable to services because significant productivity gains can be achieved with low-skilled workers, and manufactured goods are more freely traded across the world.

Where policy differs from the consensus neo-classical approach is in offering protection to domestic manufacturers in the early stages of a country’s development, in the form of subsidies, while keeping international competition out of the domestic market with high tariffs. In exchange for this protection, domestic firms are required to maintain strict “export discipline.” This means that the more a domestic business exports and competes in the international market, the more subsidies and financing it receives.

A positive side effect of this policy is that businesses in North Asia were compelled to rapidly climb the technology learning curve to produce high-quality products. Those that failed to be export competitive were cut off from cheap credit and subsidies and were forced by the government to shut down or merge with successful companies. Instead of picking winners, the government weeded out the losers.

For example, Korea’s government encouraged a dozen conglomerates, including Samsung, Daewoo and Shinjin, to master car manufacturing in a market that was just 30,000 units in size. Vehicle imports were prohibited until 1988 and the import of Japanese cars until 1998, allowing domestic manufacturers to compete for survival. As a result of this policy, a single world-beating colossus in the form of Hyundai-Kia remains.

In contrast, Malaysia decided to master car manufacturing with a single state-owned enterprise (Proton) instead of encouraging private enterprise. With no export discipline or internal development of technology, Proton has mostly found success in the domestic market. In 2022, Proton sold approximately 141,000 cars, while Hyundai Kia sold over 6.8 million.

Step 3 – Targeted finance (Saying no to short-term profits)

The final step is to ensure that domestic financial institutions are fully aligned with the agricultural and industrial policy goals outlined above. Banks are kept under government control via the central bank and “directed” to lend to industrial and agricultural projects that may not necessarily yield the highest short-term returns but have the potential to earn long-term profits by nurturing infant industries. Capital controls are implemented to ensure that citizens’ savings remain in the country to finance national development projects.

The key is to avoid premature deregulation of the financial sector as with what led to the 1997 Asian financial crisis. Deregulation and capital market development as promoted by the World Bank and International Monetary Fund came much later in the industrialization process in Taiwan and Korea. In South Asia, premature deregulation of the financial system led to the issuance of new bank licenses to a cozy group of entrepreneurs who financed their own business activities and short-term speculative investments, like luxury real estate, instead of projects of national importance.

This historic review of North Asian success may seem both contrarian and counterintuitive due to its prescription of financial repression, tariffs and political intervention. However, it helps us at Global Alpha identify countries or sectors that might be on an unconventional path to success. For example, when we were in Vietnam late last year, we couldn’t help but wonder if its combination of an export-driven model and capital controls resembles the Korea or Taiwan of 1970s and 1980s.

Similarly, when Korea announced in 2022 its plans to develop its carbon composite industry as its second steel industry, we saw parallels with how it mastered the art of steelmaking with POSCO, now one of the world’s most efficient steelmakers. In fact, we have exposure to the advanced materials space in Korea through Hansol Chemical (014680 KS), which plans to invest ₩85 billion in silicon anode production as a solution to increasing the energy density of EV batteries while reducing charging time. If history is any guide, we can expect plenty of support from the Korean government to nurture this industry of the future.

Macro awareness can help you succeed

The success of emerging markets isn’t just about individual companies, but also about the broader economic and political context in which they operate. Being macro aware and having a solid understanding of the broader context can help investors make better informed decisions, mitigate potential risks and maximize their returns.

Image of office skyscrapers with reflections in the sunlight

Fonds Connor, Clark & Lunn Inc. (Fonds CC&L) est heureuse d’annoncer deux portefeuilles axés sur le rendement absolu sous forme de fonds alternatifs liquides, soit le Fonds mondial neutre au marché CC&L II et le Fonds d’actions mondiales longues/courtes CC&L (les Fonds).

Le Fonds mondial neutre au marché CC&L II cherche à obtenir un rendement positif et intéressant à long terme après correction du risque, présentant une faible corrélation avec les marchés boursiers traditionnels, et moins volatil que ces derniers. Cote de risque : Faible à moyenne.

Le Fonds d’actions mondiales longues/courtes CC&L vise à procurer une plus-value du capital à long terme et des rendements corrigés du risque intéressants en investissant activement dans un portefeuille de titres à court et à long terme. Cote de risque : Moyenne.

Pour gérer les Fonds, Fonds CC&L a retenu les services de Gestion de placements Connor, Clark & Lunn Ltée (Gestion de placements CC&L), établie à Vancouver; cette entité est l’une des plus importantes sociétés de gestion de placements privées au Canada, avec près de 20 ans d’expérience dans la gestion de stratégies de placement non traditionnelles pour les investisseurs institutionnels.

« Nos clients nous ont dit qu’ils veulent avoir accès à des placements non traditionnels de calibre institutionnel, gérés par une équipe qui a un historique de bons résultats, dans le but d’obtenir un fonds alternatif liquide. En lançant ces deux nouveaux portefeuilles, nous atteignons ces objectifs et offrons aux conseillers en placement et à leurs clients deux profils de risque et de rendement intéressants parmi lesquels choisir », a déclaré Tim Elliott, président et chef de la direction de Fonds CC&L.

« Nous sommes ravis que ces solutions de placement non traditionnelles soient offertes à un plus grand nombre d’investisseurs canadiens. Comme nous sommes passés à un contexte caractérisé par des taux d’intérêt et une inflation structurellement plus élevés, nous nous attendons à ce que les cycles de marché soient plus courts, que la volatilité soit plus élevée et que les rendements des actifs risqués conventionnels soient plus faibles. Dans un tel contexte, nous croyons qu’il deviendra plus important pour les investisseurs d’intégrer des sources de rendement indépendantes des marchés boursiers et obligataires afin d’améliorer les résultats du portefeuille », a déclaré Martin Gerber, président et chef des placements à Gestion de placements CC&L.

Fonds CC&L et Gestion de placements CC&L sont des sociétés affiliées du Groupe financier Connor, Clark and Lunn (CC&L), dont la structure à multiples sociétés affiliées réunit les talents d’équipes de placement diversifiées qui offrent une vaste gamme de solutions de placement traditionnelles et non traditionnelles. CC&L est l’un des plus importants gestionnaires de placements indépendants au Canada; il gère plus de 104 milliards de dollars d’actifs pour le compte d’investisseurs institutionnels et particuliers.

À propos des fonds

Offerts en parts de série A et de série F, les fonds sont conformes au cadre réglementaire des fonds communs de placement non traditionnels offerts par prospectus simplifiés. Les parts des fonds sont vendues par l’intermédiaire de courtiers en placement titulaires d’un permis; leur prix est évalué quotidiennement et elles pourront être rachetées quotidiennement. Le fonds est offert au moyen de FundServ.

À propos de Fonds Connor, Clark & Lunn Inc.

Fonds Connor, Clark & Lunn Inc. (les Fonds CC&L) noue des partenariats avec des institutions financières canadiennes de premier plan et leurs conseillers en placement afin d’offrir des stratégies de placements institutionnelles uniques à des investisseurs particuliers, grâce à une gamme de fonds, de placements alternatifs liquides et de comptes en gestion distincte choisis avec soin.

En limitant sa gamme à un groupe de solutions de placement en particulier, Fonds CC&L est en mesure d’offrir des stratégies uniques conçues pour améliorer les portefeuilles traditionnels des investisseurs. Pour obtenir des précisions, consultez le site cclfundsinc.com.

À propos de Gestion de placements Connor, Clark & Lunn Ltée

Gestion de placements Connor, Clark & Lunn Ltée (Gestion de placements CC&L) est l’une des plus importantes sociétés de gestion de placements indépendantes au Canada (elle appartient à ses associés) et gère un actif de 54,2 milliards de dollars. Fondée en 1982, elle propose une gamme diversifiée de solutions de placements traditionnels (actions, titres à revenu fixe et placements équilibrés) et non traditionnels (stratégies neutres au marché, à alpha portable et à rendement absolu).

CC&L fait partie du Groupe financier Connor, Clark & Lunn (Groupe financier CC&L), une société de gestion d’actifs dotée d’une structure multientreprise, dont les sociétés affiliées gèrent collectivement un actif financier de plus de 104 milliards de dollars. Pour de plus amples renseignements, consultez le site cclinvest.com.

À propos du Groupe financier Connor, Clark & Lunn Ltée.

Le Groupe financier Connor, Clark & Lunn Ltée (Groupe financier CC&L) est une société de gestion d’actifs indépendante à multiples sociétés affiliées qui offre une vaste gamme de solutions de gestion de placements traditionnelles et non traditionnelles aux investisseurs institutionnels et individuels. Le Groupe financier CC&L procure une envergure et une expertise considérables qui permettent d’assumer des fonctions administratives qui ne sont pas liées aux placements tout en laissant les gestionnaires de placement se concentrer sur ce qu’ils font le mieux grâce à la centralisation des activités liées aux opérations et à la distribution. Les sociétés affiliées du Groupe financier CC&L gèrent un actif de plus de 104 milliards de dollars. Pour obtenir des précisions, consultez le site cclgroup.com.

Personne-ressource

Lisa Wilson
Directrice, Produits et service à la clientèle
Fonds Connor, Clark & Lunn Inc.
416 864-3120
[email protected]

Downtown skyline of Toronto Canada at twilight.

Fonds Connor, Clark & Lunn inc., le gestionnaire du Fonds de rendement absolu II PCJ (le « Fonds ») est heureux d’annoncer un changement aux modalités de liquidité du Fonds.

À partir de maintenant, les ordres d’achat, de vente et de substitution du Fonds ne seront plus hebdomadaires à 16 h, heure de l’Est, le vendredi, mais quotidiens à 15 h, heure de l’Est, chaque jour ouvrable ou avant la fermeture de la Bourse de Toronto (TSX) pour la journée, selon la première éventualité, et tous les ordres seront traités en fonction de la valeur liquidative calculée ce jour-là. Les ordres reçus après 15 h, heure de l’Est, seront traités le jour ouvrable suivant en fonction de la valeur liquidative de ce jour-là.

À propos de Fonds Connor, Clark & Lunn Inc.

Fonds Connor, Clark & Lunn Inc. (les Fonds CC&L) noue des partenariats avec des institutions financières canadiennes de premier plan et leurs conseillers en placement afin d’offrir des stratégies de placements institutionnelles uniques à des investisseurs particuliers, grâce à une gamme de fonds, de placements alternatifs liquides et de comptes en gestion distincte choisis avec soin. En limitant sa gamme à un groupe de solutions de placement en particulier, Fonds CC&L est en mesure d’offrir des stratégies uniques conçues pour améliorer les portefeuilles traditionnels des investisseurs. Pour obtenir des précisions, consultez le site cclfundsinc.com.

Forward-Looking Information

This news release may contain forward-looking information (within the meaning of applicable securities laws) relating to the business and operations of the Manager and the Fund (« forward-looking statements »). Forward-looking statements may be identified by words such as « believe », « anticipate », « project », « expect », « intend », « plan », « will », « may », « estimate » and other similar expressions. The forward-looking statements in this news release are based on certain assumptions; they are not guarantees of future performance and involve risks and uncertainties that are difficult to control or predict. A number of factors could cause actual results to differ materially from the results discussed in the forward-looking statements, including, but not limited to, the factors discussed under the heading « What is a Mutual Fund and What Are the Risks of Investing in a Mutual Fund? » in the simplified prospectus available on the SEDAR profile of the Fund at www.sedar.com. There can be no assurance that forward-looking statements will prove to be accurate as actual outcomes and results may differ materially from those expressed in these forward-looking statements. Readers, therefore, should not place undue reliance on any such forward-looking statements. Further, these forward-looking statements are made as of the date of this news release and, except as expressly required by applicable law, the Manager and the Fund assume no obligation to publicly update or revise any forward-looking statement, whether as a result of new information, future events or otherwise.

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Lisa Wilson
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Immeubles de bureaux lumineux à Canary Wharf, Londres la nuit.

Fonds Connor, Clark & Lunn inc. (Fonds CC&L) est heureux d’annoncer le récent lancement d’une version admissible au prospectus du portefeuille concentré d’actions internationales NS Partners, qui est maintenant offert aux investisseurs canadiens. Le Fonds concentré d’actions internationales NS Partners est fondé sur un portefeuille semblable, auparavant offert uniquement aux investisseurs institutionnels et internes.

Le Fonds cherche à procurer aux investisseurs une plus-value du capital à long terme en investissant dans un portefeuille composé principalement d’actions autres que nord-américaines, dont jusqu’à 20 % dans les marchés émergents.

Pour gérer le fonds, Fonds CC&L a retenu les services de NS Partners Ltd (NS Partners), un gestionnaire établi à Londres, au Royaume-Uni, qui compte plus de 30 ans d’expérience dans la gestion de portefeuilles d’actions internationales, y compris des marchés développés et émergents. NS Partners combine un cadre ascendant de qualité et de croissance pour examiner les sociétés au moyen d’une analyse descendante unique de la liquidité à l’échelle mondiale afin de repérer les régions, les pays et les secteurs qui devraient enregistrer des rendements supérieurs ou inférieurs, ainsi que pour déterminer s’il y a lieu de positionner le portefeuille en fonction d’un appétit ou d’une aversion pour le risque.

« Pour les investisseurs dans des portefeuilles d’actions mondiales à grande capitalisation, il existe des arguments convaincants en faveur d’une pondération distincte des actions internationales, compte tenu des problèmes de valorisation et de concentration sur le marché des actions américaines à grande capitalisation et des difficultés liées à la vigueur du dollar américain. En présentant notre portefeuille concentré d’actions internationales de NS Partners sous forme de fonds, nous pouvons offrir une solution attrayante aux investisseurs individuels, gérée par une équipe de placement de calibre institutionnel qui a fait ses preuves et qui adopte une approche différenciée », a déclaré Tim Elliott, président et chef de la direction de Fonds CC&L.

« Nous sommes ravis que notre portefeuille concentré d’actions internationales soit accessible à un plus grand nombre d’investisseurs canadiens. Grâce à notre processus éprouvé, à notre solide feuille de route en matière de placements institutionnels et à notre équipe de placement talentueuse et dévouée, nous croyons que ce portefeuille offrira une solution intéressante aux personnes qui cherchent une croissance à long terme sur les marchés boursiers internationaux. » a déclaré Tim Bray, président et chef des placements de NS Partners.

Fonds CC&L et NS Partners sont des sociétés affiliées du Groupe financier Connor, Clark and Lunn (« CC&L »), dont la structure à multiples sociétés affiliées réunit les talents d’équipes de placement diversifiées qui offrent une vaste gamme de solutions de placement traditionnelles et non traditionnelles. CC&L est l’un des plus importants gestionnaires de placements indépendants au Canada; il gère plus de 104 milliards de dollars d’actifs pour le compte d’investisseurs institutionnels et particuliers.

À propos du fonds

Offert en parts de série A et de série F, le fonds est conforme au cadre réglementaire des fonds communs de placement conventionnels offerts par prospectus simplifié. Les parts du fonds seront vendues par l’intermédiaire de courtiers en placement titulaires d’un permis; leur prix est évalué quotidiennement et elles pourront être rachetées quotidiennement. Le fonds est offert au moyen de FundServ.

À propos de Fonds Connor, Clark & Lunn Inc.

Fonds Connor, Clark & Lunn Inc. (les Fonds CC&L) noue des partenariats avec des institutions financières canadiennes de premier plan et leurs conseillers en placement afin d’offrir des stratégies de placements institutionnelles uniques à des investisseurs particuliers, grâce à une gamme de fonds, de placements alternatifs liquides et de comptes en gestion distincte choisis avec soin.

En limitant sa gamme à un groupe de solutions de placement en particulier, Fonds CC&L est en mesure d’offrir des stratégies uniques conçues pour améliorer les portefeuilles traditionnels des investisseurs. Pour de plus amples renseignements, consultez le site www.cclfundsinc.com.

À propos de NS Partners Ltd

NS Partners Ltd est une société de gestion de placements indépendante qui se spécialise dans la gestion active de portefeuilles d’actions mondiales pour le compte de grandes entreprises, de caisses de retraite, de fondations, de fonds de dotation et de fonds souverains. NS Partners Ltd est membre du Groupe financier Connor, Clark & Lunn, une société de gestion de placements dotée d’une structure multientreprise. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site www.ns-partners.co.uk.

À propos du Groupe financier Connor, Clark & Lunn Ltée.

Le Groupe financier Connor, Clark & Lunn Ltée (Groupe financier CC&L) est une société de gestion d’actifs indépendante à multiples sociétés affiliées qui offre une vaste gamme de solutions de gestion de placements traditionnelles et non traditionnelles aux investisseurs institutionnels et individuels. Le Groupe financier CC&L procure une envergure et une expertise considérables qui permettent d’assumer des fonctions administratives qui ne sont pas liées aux placements tout en laissant les gestionnaires de placement se concentrer sur ce qu’ils font le mieux grâce à la centralisation des activités liées aux opérations et à la distribution. Les sociétés affiliées du Groupe financier CC&L gèrent un actif de plus de 104 milliards de dollars. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site www.cclgroup.com.

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Lisa Wilson
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Analyste de données d’affaires afro-américaine utilisant un ordinateur; l’écran affiche une carte géographique mondiale et des données.

À l’échelle mondiale, les investisseurs ont adopté les actions mondiales à petite capitalisation comme source de diversification boursière. Malgré son nom, cet univers se compose en grande partie de sociétés dont la capitalisation boursière est supérieure à un milliard de dollars américains et il comprend un nombre croissant de titres bien connus dans de nombreux marchés locaux et dont certains jouissent d’une notoriété de marque mondiale.

Principaux avantages des petites capitalisations mondiales

Moins petites qu’on ne le croit Plus de 2 600 sociétés mondiales à petite capitalisation ont une capitalisation boursière supérieure à 1 G$ US
Ampleur et profondeur Le titre le plus important ne représente que 0,2 % de l’indice et la diversification sectorielle est supérieure à celle des autres grands indices
Occasions d’alpha Les marchés mondiaux d’actions à petite capitalisation sont moins prisés par les analystes de recherche que les marchés boursiers développés à grande capitalisation, de sorte que les recherches indépendantes menées par des gestionnaires actifs ouvrent la voie à des possibilités de valeur ajoutée.

 

L’univers des petites capitalisations

Les actions mondiales à petite capitalisation offrent aux investisseurs la possibilité de profiter d’un éventail d’occasions incomparable. L’indice MSCI Monde à petite capitalisation regroupe des sociétés à petite capitalisation de 23 pays développés. Comparativement aux titres canadiens, les occasions mondiales à petites capitalisations ne sont pas si petites. Au 31 décembre 2022, 2 643 sociétés affichaient une capitalisation boursière supérieure à 1 G$ US. L’indice composé S&P/TSX ne comptait que 209 sociétés de cette envergure.

La part du titre le plus important au sein de l’indice mondial des petites capitalisations n’est que de 0,2 %. En revanche, le titre le plus important de l’indice composé S&P/TSX à la fin de 2022 représentait 6,3 % de l’indice.

De plus, les 15 actions les plus importantes de l’indice du marché boursier canadien constituaient 45 % de l’indice, tandis que les 15 titres les plus importants de l’indice mondial des actions à petite capitalisation en représentent moins de 3 %. Il faudrait que les 627 titres les plus importants atteignent une pondération indicielle de 45 % au sein de l’indice mondial des titres à petite capitalisation, ce qui met en évidence l’éventail beaucoup plus vaste des occasions de placement offertes par l’univers des titres mondiaux à petite capitalisation.

Les sociétés mondiales à petite capitalisation sont généralement bien connues sur leur marché local et certaines jouissent d’une notoriété de marque mondiale. Par exemple : L’Occitane, le fabricant, distributeur et détaillant de produits de soins de la peau et de beauté naturels et biologiques; Samsonite, la plus connue et la plus grande société de bagages de voyage au monde; IWG, qui offre des solutions d’espaces de travail à court terme (et à long terme) partout dans le monde; ainsi que des marques bien connues comme Regus.

Les avantages que comportent les actions mondiales à petite capitalisation au chapitre de la diversification vont au-delà des titres individuels. Tandis que les secteurs de la finance, de l’énergie et des matériaux dominent les principaux indices canadiens (voir la figure 1), les marchés des actions mondiales à petite capitalisation offrent une meilleure représentation sectorielle. De fait, les secteurs de la consommation discrétionnaire (p. ex., sociétés de restauration, de produits de luxe et de voyage) et de la santé y occupent une place plus importante.

Figure 1 – Avantages de la diversification que procure le marché des petites capitalisations

  Indice MSCI Monde à petite capitalisation (%) Indice composé S&P/TSX (%)
Énergie 5,0 18,1
Matériaux 7,6 12,0
Industrie 19,4 13,3
Consommation discrétionnaire 12,5 3,7
Biens de consommation de base 4,7 4,2
Soins de santé 10,7 0,4
Finance 14,3 30,8
Technologies de l’information 10,8 5,7
Services de communication 2,8 4,9
Services aux collectivités 3,2 4,4
Immobilier 8,9 2,6
Total 100 100

 

Sources : MSCI et Thomson Reuters Datastream. Données au 31 décembre 2022

Au cours des 10 dernières années, l’indice des actions mondiales à petite capitalisation a enregistré le meilleur rendement, mais avec une volatilité plus élevée (figure 2). Comme pour tous les marchés, il est important de comprendre les risques de placement.

Figure 2 – Risque et rendement sur une période de 10 ans (terminée le 31 décembre 2022)

Sources : MSCI et Thomson Reuters Datastream. Remarque : Les rendements des indices sont exprimés en dollars canadiens.

Comprendre les risques

Bien que les gestionnaires actifs puissent atténuer les risques grâce à leurs recherches et à une sélection minutieuse de titres, pour ce qui est des titres mondiaux à petite capitalisation, les investisseurs doivent tenir compte de ce qui suit :

  • Risque de liquidité : Il faut parfois plus de temps pour négocier une action à petite capitalisation qu’une action à grande capitalisation.
  • Manque d’information : Même si la propriété plus élevée des initiés, associée aux actions mondiales à petite capitalisation, s’arrime aux intérêts des investisseurs, il peut en résulter un manque de transparence et d’information, ce qui n’est pas le cas des placements dans les actions mondiales à grande capitalisation.
  • Accès au crédit : Les petites sociétés n’ont pas le même accès aux marchés du crédit que les grandes entreprises, ce qui peut parfois limiter leur capacité à réaliser leur potentiel.

Reconnaître les avantages potentiels

Voici quelques avantages potentiels des petites capitalisations mondiales qui permettent de compenser les risques :

  • Potentiel de croissance : Les investisseurs qui sont en mesure de repérer la prochaine génération de petites sociétés qui connaissent une croissance rapide et qui deviennent de grandes sociétés seront largement récompensés.
  • Meilleure harmonisation des intérêts : En règle générale, les sociétés mondiales à petite capitalisation exercent leurs activités dans des secteurs plus spécialisés et les initiés y détiennent une participation plus élevée, de telle sorte que les propriétaires et les actionnaires partagent les mêmes intérêts.
  • Potentiel de diversification sectorielle : Les investisseurs peuvent profiter de la meilleure représentation des secteurs de la consommation discrétionnaire et de la santé qu’offre l’indice des actions mondiales à petite capitalisation. Par exemple, les habitudes de consommation indiquent que le secteur de la consommation discrétionnaire devrait bien se comporter à long terme. Le secteur de la santé devrait également profiter du vieillissement de la population dans les pays développés.
  • Occasion de valeur ajoutée : Les analystes externes ne font pas autant de recherches sur les sociétés à petite capitalisation. Par conséquent, les gestionnaires qui privilégient une gestion active ont une meilleure chance de surpasser l’indice de référence lorsqu’ils repèrent des actions dont le cours ne reflète pas pleinement leur valeur intrinsèque ou leur potentiel de croissance. Selon la base de données d’eVestment, 71 % des gestionnaires de l’univers des actions mondiales à petite capitalisation à gestion active ont surpassé l’indice MSCI Monde à petite capitalisation au cours de la période de cinq ans terminée le 31 décembre 2022.
  • Occasion de contrebalancer les effets du style : À la fin de 2022, plus de 4 425 sociétés faisaient partie de l’indice MSCI Monde à petite capitalisation. L’ensemble plus vaste d’occasions a donné lieu à un nombre accru de stratégies mondiales à petite capitalisation offertes par des gestionnaires de placements systématiques (quantitatifs). Grâce à une approche systématique, un gestionnaire de placement est en mesure de profiter d’une étendue de connaissances à l’égard d’un vaste univers de sociétés, comparativement à la portée des connaissances associées aux gestionnaires fondamentaux, qui se concentrent sur la sélection d’un plus petit nombre de sociétés dans lesquelles investir. Pour ce qui est des autres marchés boursiers, les investisseurs qui peuvent intégrer plusieurs gestionnaires dans une catégorie d’actif peuvent profiter des styles systématiques et fondamentaux complémentaires.

Pourquoi investir dans les actions mondiales à petite capitalisation

Ces dernières années, la concentration de l’indice des actions mondiales à grande capitalisation des marchés développés a augmenté. L’intégration d’une composante d’actions mondiales à petite capitalisation dans les portefeuilles peut offrir une source de diversification complémentaire, un plus vaste éventail d’occasions de sociétés faisant l’objet de moins de recherche à l’externe, et par conséquent offrir la possibilité de dégager des rendements supérieurs à ceux de l’indice au moyen d’une gestion active.

A newspaper with the headline Changes coming in 2023

So far calendar year 2022 has been a challenging period for investors. Both equities and fixed investments have delivered negative returns and there are no obvious signs of any immediate improvement in the outlook as we navigate rising interest rates and high inflation. Not the ideal scenario for the introduction of changes in the charitable spending requirements for registered charities announced in the 2022 federal budget and expected to come into effect in 2023. This article provides a recap of key considerations for charities and the implications for the long-term growth of investment portfolios to ensure continued support of charities’ missions and objectives.

New Spending Requirements

The 2022 federal budget proposed an increase in the minimum distribution requirement for registered charities with fiscal years beginning on or after January 1, 2023. The proposed changes were met with concerned feedback on the timing from the charitable community and as such the new requirements have yet to be passed. It is anticipated that the changes will be in the next Budget Implementation Act, which could be passed before the end of the year. The key points of the changes are:

  • The minimum distribution quota (DQ) will increase from 3.5% annually to 5.0% for property above $1.0 million that is not used directly for charitable activities or administration
  • The calculation is based on the average value of property exceeding $1 million during the prior 24 months
  • Administration and management fees do not qualify for satisfying a charity’s DQ, which was a previous source of confusion
  • The Canada Revenue Agency (CRA) can grant a reduction in a charity’s DQ in any given tax year
  • The accumulation of property rule which exempts charities from including certain property in their DQ calculation will be removed
  • If certain requirements are met, registered charities can make “qualifying disbursements” to non-qualified donees.

What are the Implications?

While charities and foundations have different missions and objectives, most have a common goal to operate in perpetuity by generating returns sufficient to grow their assets after accounting for spending distributions and other costs. The potential implications to such a goal will depend on the actual spending practices of charities. Some charities as a practice may already be distributing close to the 5% minimum, while for others this will signal an increase in their spending policy.

As discussed in a previous article, establishing a regular spending formula and adhering to it is appreciated by grant recipients who receive a consistent cash flow. However, the strategic asset mix of a charity’s investment portfolio and associated risk and return profile typically supports the spending target. Specifically, to support a spending target of 3.5% implies a different asset mix and associated risk and return profile compared to a higher 5% target.

For those charities where the new requirements will imply a higher distribution, there are two options in their toolkit to meet the higher target:

  • Generate higher returns from invested assets; and
  • Receive additional donor contributions

While a combination of the two options will be beneficial, generating higher returns from its investments can be more in a charity’s control.

Strategic Asset Mix

Notwithstanding calendar year 2022 is on track for negative returns, with both equities and fixed income declining year-to-date to the end of October, one positive outcome of the rapid rise in fixed income yields is the higher longer-term outlook for fixed income. This is because there is a strong relationship between the actual return investors earn and the current yield. For example, for the Canada Universe Bond Index, Figure 1 illustrates how the current yield provides an indication of the expected return for the next 10 years, as well as the direction of returns. The chart plots the universe bond yield over time (blue line), as well as the actual subsequent 10-year returns represented by the purple line.

Figure 1 – Universe Bond Yields versus Subsequent 10-Year Returns

With the rapid rise in yields, the longer-term outlook has vastly improved. The yield on the Universe Bond Index at the end of October had risen to 4.3%, suggesting the expected return over the next 10 years would be similar, although with the potential for further interest rate hikes, there could still be shorter-term periods of negative returns. Despite the shorter-term challenges, it suggests a portfolio of fixed income alongside an allocation to equities could be well positioned to achieve a 5% return.

However, for many charities the return goal also considers inflation to maintain the real value of the portfolio of assets. While inflation is currently elevated, for the purpose of illustrating the impact of inflation combined with higher distributions, and assuming an annualized inflation of 2.5% for the next 10 years, then the minimum real return goal would be 7.5%. It is less likely that a portfolio of fixed income and equities can achieve the higher 7.5% return, unless it is largely invested in equities, implying a risk and return profile that many charities would not be comfortable adopting.

One action item for committees would be to include an agenda item at a future meeting that considers potential alternative investments, such as private market investments including real estate, infrastructure, and private debt, and the extent to which these could improve the risk and return profile of the investment portfolio. It would also be appropriate to consider other higher yielding assets, including commercial mortgages, emerging market debt, as well as the potential role of hedge funds to contribute to the return and diversification role. However, a careful assessment of specific alternative investments would be needed to understand any implications from the higher interest rate environment on the longer-term outlook for these types of investments.

Understand Your Circumstances

During these turbulent times, it is important to maintain a long-term perspective for the charity’s investments. With the new spending requirements, it will be beneficial to review your own circumstances and goals to understand the ability to gather additional support for the charity through contributions compared to the requirement for higher investment returns. Make time at a future committee meeting in 2023 to review your long-term outlook and requirements.